Republic of Congo

Between 2024 and 2025, the Republic of Congo continued to face major economic challenges, mainly due to fluctuating oil prices on the international market, and poor governance. The World Bank has indicated that the economy should grow by 3.8% in 2025, driven by the oil and non-oil sectors. However, poverty remains widespread, but the poverty rate is expected to fall gradually as GDP per capita increases.

This difficult socio-economic context has a direct impact on civic space. Citizens’ demands for greater accountability, better governance and improved public services have led to restrictions on freedom of expression and assembly. Strikes, protests and advocacy efforts by civil society actors are often met with arbitrary arrest, detention and stigmatisation, particularly for organisations perceived as independent or critical of the government.

At the same time, civil society is still a key player in promoting transparency, human rights and democratic governance. NGOs, social movements and community groups continue to defend justice, monitor public policy and encourage reform, even in a constrained environment. However, unequal treatment persists within the CSO community: CSOs aligned with government priorities enjoy preferential access to consultations, while CSOs independent of government are excluded from decision-making processes, limiting their influence on public policy.

The next presidential elections are scheduled for 2026, a context likely to have an impact on civic space, government engagement with civil society and public debates on governance and human rights.

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Recontre Pour la Paix et les Droits l’Homme (RPDH)

Alerts

The Early Warning Mechanism documents changes and critical trends in the enabling environment for civil society. The mechanism works by information-gathering work focusing on events that impact the enabling environment. The EU SEE consortium assess these events to trigger alerts indicating a downward or upward trend in the enabling environment.

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Intimidation des défenseurs congolais des droits humains et pertes en vies humaines liées à l’opération “Zéro Kuluna”Entre le 17 et le 25 octobre 2025, deux acteurs majeurs de la société civile en République du Congo – la directrice exécutive de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) et le Directeur du Centre d’action pour le développement (CAD) – ont été la cible d’une campagne d’intimidation croissante sur les réseaux sociaux. Cette campagne a eu lieu alors qu’ils dénonçaient les violations des droits humains commises dans le cadre de l’opération « Zero Kuluna », menée par la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) pour lutter contre les gangs armés de jeunes connus sous le nom de « Bébés noirs ».
  • Le 17 octobre, un commentateur pro-gouvernemental a publié un message menaçant sur Facebook attaquant la directrice de l’OCDH après son appel à mettre fin aux exécutions extrajudiciaires dans le cadre de l’opération « Zero Kuluna ».
  • Le 25 octobre, un autre utilisateur de Facebook a faussement accusé le directeur du CAD d’être un chef de gang des « Black Babies » et a diffusé sa photo, le présentant comme activement recherché par les services de sécurité.
En outre, le 25 octobre, Bongho Andayi Lemy, un citoyen ordinaire sans liens militants ou criminels, a été sommairement exécuté par des agents de la DGSP pendant l’opération. Son corps, portant des blessures par balle, a été anonymement déposé à la morgue municipale de Brazzaville, une pratique que le personnel de la morgue qualifie de courante dans le cadre des opérations de la DGSP. Les émissaires de la DGSP ont par la suite reconnu officieusement leur responsabilité et proposé de couvrir les frais funéraires, tout en refusant d’identifier les auteurs.Ces incidents s’inscrivent dans une vague plus large de harcèlement déclenchée par la DGSP. Toute personne ou organisation qui exprime des préoccupations en matière de droits humains est rapidement qualifiée de sympathisante des gangs et fait l’objet d’incitations à la haine. Des influenceurs proches des autorités, tels que les membres du Mouvement des Jeunes Présidentiels, ont activement mobilisé les réseaux sociaux pour discréditer la société civile et justifier les abus, renforçant ainsi un écosystème d’intimidation pas forcément organisé mais clairement pro-gouvernemental.Les autorités de l’État n’ont pas condamné les menaces ou les abus ; au contraire, le ministre de la Communication a publiquement critiqué les ONG pour s’être opposées à l’opération. L’intensité de cette campagne de harcèlement a incité les militants congolais à réagir sur les réseaux sociaux afin de recadrer les choses et clarifier les motivations derrière les positions de la société civile sur cette opération. En réponse, l’OCDH a publié un document de position le 3 novembre dénonçant l’intimidation des défenseurs des droits humains. A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences à l’égard des femmes, RPDH a publié une déclaration dans laquelle, elle interpelle le gouvernement pour renforcer la protection des femmes défenseures objet d’attaque et de harcèlement numérique. L’organisation a recommandé l’adoption urgente de la loi de protection des défenseur(e)s.

Snapshots

Country snapshots capture the current state of the enabling environment for civil society and provide a quick overview of significant events and trends that have occurred over the past 4 months. Click on a component in the timeline to see the corresponding Enabling Environment Snapshot.

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Bolivia – July, 2025

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