Event Summary
On 15 November 2025, the Algerian Ministry of Agriculture, Rural Development and Fisheries issued a landmark instruction to all walis, ordering the immediate and permanent halt of stray animal killing campaigns across municipalities. The directive bans shooting, poisoning, and beating—previously described as “savage and disorderly”—and mandates humane alternatives such as rabies vaccination, sterilization, and temporary shelters, in line with international standards. This policy shift follows weeks of intense advocacy by civil society actors, including veterinarians, animal protection associations, and citizens. Mobilization efforts ranged from petitions and digital campaigns (#StopGaloufaEnAlgérie) to free vaccination drives and direct engagement with the Minister, demanding humane solutions like TNR (Trap-Neuter-Return) and shelter creation. While the ministry does not officially credit these actions, it acknowledges a “broad debate within civil society” and criticism from international organizations—clear evidence that structured citizen pressure influenced this decision. This move marks a significant improvement in Algeria’s approach to animal welfare and demonstrates the power of coordinated civil society advocacy to drive policy change, reinforcing the enabling environment for civic engagement.
L’Algérie met fin aux campagnes cruelles d’abattage des animaux errants sous la pression de la société civile
Le 15 novembre 2025, le ministère algérien de l’Agriculture, du Développement rurale et de la Pêche a adressé une instruction aux walis ordonnant l’arrêt immédiat et définitif de toutes les campagnes de mise à mort des animaux errants (chiens et chats) dans l’ensemble des communes. Le texte interdit les pratiques de tir, d’empoisonnement et de passage à tabac, qualifiées de « campagnes de mise à mort sauvages et désordonnées », et rappelle que le ministère est l’unique autorité légalement compétente pour toute action concernant la santé et le bien-être des animaux. L’instruction impose désormais la coordination préalable et obligatoire avec les services vétérinaires de la wilaya et oriente les autorités locales vers une approche fondée sur la vaccination contre la rage, la stérilisation et la création de solutions d’accueil temporaires, en cohérence avec les standards internationaux. Cette décision intervient après plusieurs semaines de controverses publiques sur les campagnes de « galoufa » (razzias contre les animaux errants) et de mobilisation intense de la société civile : vétérinaires, associations de protection animale et citoyen·nes ont multiplié pétitions, campagnes numériques (#StopGaloufaEnAlgérie), actions de vaccination gratuite et rencontres avec le ministre pour plaider pour des solutions humaines (TNR, refuges, vaccination). Même si l’instruction ne crédite pas officiellement ce plaidoyer, le ministère reconnaît un « large débat au sein de la société civile » et des critiques d’organisations internationales, ce qui montre clairement que la décision a été prise dans un contexte de pression citoyenne structurée.