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Opposition leader Fethi Ghares sentenced to two years in prison for allegedly insulting the President

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Event Summary

On 21 October 2025, the court of Hussein-Dey (Algiers) sentenced Algerian opposition leader Fethi Ghares to two years in prison, along with a fine of 300,000 dinars (about USD 3200), for allegedly “insulting the President of the Republic”, “insulting a constituted body” and “spreading false information likely to undermine public order and security”. He remains provisionally free pending appeal. According to his lawyers, the case is linked to public statements in which he criticized President Abdelmadjid Tebboune, particularly regarding the announced revision of the electoral law and the law on political parties. He was arrested on 29 September 2025, shortly after these statements, and then prosecuted. This conviction comes after several successive criminal proceedings against him since 2021, including sentences already handed down in 2022, 2024 and 2025 for political remarks, signaling an escalating pattern of judicial harassment. The ruling undermines freedom of expression and association, shrinking civic space and creating a chilling effect on civil society actors who fear reprisals for dissent.

Le chef de l’opposition Fethi Ghares condamné à deux ans de prison pour avoir prétendument insulté le président
Le 21 octobre 2025, le tribunal de Hussein-Dey (Alger) a condamné l’opposant politique algérien Fethi Ghares à deux ans de prison ferme, assortis d’une amende de 300 000 dinars (environ 3200 USD), pour « outrage au président de la République », « outrage à corps constitué » et « propagation de fausses informations susceptibles de porter atteinte à l’ordre et à la sécurité publique ». Il reste pour le moment en liberté provisoire en attendant l’appel annoncé par sa défense.Selon ses avocats, l’affaire est liée à des déclarations publiques dans lesquelles il critiquait le président Abdelmadjid Tebboune, notamment à propos de la révision annoncée de la loi électorale et de la loi sur les partis politiques. Il avait été arrêté le 29 septembre 2025, peu après ces déclarations, puis poursuivi. Cette condamnation intervient après plusieurs procédures pénales successives visant le même opposant depuis 2021, dont des peines déjà prononcées en 2022, 2024 et 2025 pour des propos politiques.

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